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Abraham Crown

Prénom/ Nom : Abraham Crown
Poste: Contact de pour l'Organisation à la DCS Américaine

Âge: 52 ans
Nationalité: Américaine

Situation: Sensible

Faction: L'Organisation ( Voir poste et histoire )

Taille: 179 cm

Poids: 86 kg

Couleur de peau: Blanche

Couleur des yeux: Verts

Couleur des cheveux: Noirs, virant au poivre-sel

 

Détails Particuliers:

Une fine moustache noir ; calvitie.

Choses que les autres peuvent savoir: ( Médias, renommée, ragots... )

Bien qu’inconnu du grand public, Abraham se traîne une certaine réputation de par son poste au sein des services de renseignement américain. Réputé sans filtre ; direct et pragmatique il est autant apprécié que détesté par sa hiérarchie et ses subordonnés. Ses proches le décrivent également comme un « workaholic » sans vie privée rongé par ses années passées au sein des services de renseignement de son pays. Il n’est pas rare d’avoir des relations extrêmement conflictuelles sur certains sujets avec lui, mais qu’il embrasse le même point de vue que vous sur un autre. Les personnages affiliés/ayant des relations dans l’administration américaine ou l’armée savent qu’il est lieutenant-colonel.


 

Ce qu'inspire votre personnage aux autres quand ils le voient:

Abraham inspire un certain calme doublé d’une autorité naturelle. Il incarne parfaitement l’expression « une main de fer dans un gant de velours ». Son regard trahit cependant une flamme éteinte par des années de privations personnelles et d’un (faux) manque d’énergie.
Formation professionnelle oblige, Abraham veille à être propre sur lui bien qu’il n’hésite pas à abandonner la veste de costume pour une tenue de travail bien plus adaptée à la situation. Son faciès de fonctionnaire a tendance à tromper les moins avertis qu’il s’entretient physiquement et ce manière régulière ; pour le plus grand bonheur de son médecin traitant. 

 

Histoire:

Le 2 février 1969 rime avec la naissance de Travis Charest. Cette même date marque également celle de Abraham Crown à Saint-Louis dans le Missouri.

Bien sûr, ce second événement nous laisse quelque peu insensibles face au premier ; et pour cause: comment écrire l’histoire d’un homme qui n’a en rien révolutionner le monde ? Pourquoi lui porter un quelconque intérêt ? Il n’est qu’une âme parmi tant d’autres. C’est comme parcourir des archives, s’arrêter au hasard devant l’un des nombreux classeurs et l’ouvrir à une page aléatoire. Parfois, nous tombons sur un anonyme insondable, et parfois sur ce qui nous semble être un personnage extraordinaire.

 

Brisons la glace tout de suite, il s’agit de la première solution.

 

Fils d’un père fonctionnaire de la Défense et d’une mère bien placée dans une boite prospère d’import-export, nul doute que l’enfant grandit dans une famille aisée. Cependant, nul doute également que l’enfance de ce dernier fut considérablement étouffée par la gloriole familiale: des années de privation, d’inculcation de maniérisme de petit bourgeois sur fond de sévérité abusive établissèrent le terreau parfait à une rébellion à en devenir.

Pourtant, les parents décidèrent bien des choses concernant l’enfance et l’adolescence de leur rejeton. La haute-société étant ce qu’elle est: l’excellence se devait d’être le quotidien jusqu’à rendre la réussite personnelle banale, voir de première nécessité. Elle se traduit dans un premier temps par un parcours scolaire de haute-volée mais sans saveur. L’université fut évidemment une obligation bien qu’on lui laissa le choix entre « l’excellence » ou « l’irréprochable ».

L’irréprochable fut choisi et dissimulait un parcours en droit. Bien sûr, on attendait de l’aîné des Crown qu’il tente le Barreau ou la magistrature. Sous la contrainte, il tenta alors ces deux derniers. Mais cette jolie et puissante graine de la rébellion avait germé et déployait désormais ses plus belles couleurs. Un véritable raz-de-marée se manifesta alors: le barreau et la magistrature, tant voulu par les parents, disparurent des pseudos-ambitions de Abraham à la fin de son parcours en droit. A la place, le diplômé envisagea le plus sérieusement du monde à intégrer l’armée ou la police. Après une réflexion de quelques heures, l’armée se manifesta comme la solution la plus efficace pour dresser un majeur bien haut à ses parents. Inutile de préciser qu’après ce recrutement précipité, affirmer que les relations étaient devenues froides entre les deux partis est un doux euphémisme. 

 

Il était faux d'affirmer qu’au début de son engagement Abraham vit en l'armée sa nouvelle famille, bien au contraire : il s’agit d’un moyen comme un autre de prendre une indépendance qu’il cherche depuis longtemps. Cependant, de fil en aiguille, l’armée lui permet de se construire, de se trouver une place auprès d’une institution et surtout auprès d’hommes et de femmes qui pour certains et certaines partageaient des parcours aussi délicat que le sien, voire pire.  Il profite alors des cursus internes pour tenter avec succès l’école d’officier de Fort Leonard Wood au sein de la Police Militaire.

S’ouvre alors à lui une période d’un peu plus de six mois où Abraham découvrit que ses muscles étaient capables d’avoir des courbatures si douloureuses. Sous-entendu que ces six mois mirent une sacrée claque dans la gueule du jeune Abraham. Six mois où Abraham découvrit la vie en dehors de la cage dorée qu’avaient fabriqué ses parents. De cette expérience, Abraham retiendra surtout les périodes passées à Fort L.W où les entraînements pour la Military Police le poussèrent dans ses retranchements. 

 

Promu Second Lieutenant en 1990 à la sortie de L.W, Abraham reçut son affectation au sein du 97th MP Battalion et fut donc rattaché au III Corps.
La première « opération » du sous-lieutenant Crown eut au moins le mérite de mettre les choses au clair sur ce qui attendait le nouvel officier: après deux mois passé au bercail à se faire la main auprès de la 1st Infantry Division (rattachée également au III Corps) ; on lui confia un beau matin de mars son ordre de départ pour l’Allemagne. Une affectation peu glorieuse à Mannheim qui consistait à gérer principalement tout ce qui relevait du transit de matériel militaire et des douanes. Affectation si peu glorieuse que le 97th fut dissous en 1994. Il revient alors au pays jusqu’en 2001 via une brève affectation dans un autre bataillon. 


Le 97th fut réactivé en 2005 dans le cadre de la seconde guerre du Golfe. Sa mission principale fut d’organiser les futurs « Police Transition Teams » ; c’est-à-dire les opérations d’entraînements des forces de police irakienne et de coordinations inter-pays. Une expérience extraordinaire en pays inconnu qui pourtant marquera en Abraham une profonde désillusion: les nombreux mouvements de guérilla irakiens et l’escalade de violence entre chiites et sunnites suite à l’attentat de février 2006 montrèrent bien que l’intervention de la Coalition avait remplacé la dictature par le chaos. Abraham restera jusqu’en décembre 2010 avant de rejoindre l’Afghanistan où son unité était déjà en déploiement depuis 2009. 

 

Déployé dans le cadre de l’ISAF sous le mandat de l’OTAN en tant que délégué de la police militaire américaine auprès des forces allemandes de la Bunderswehr et des Feldjäger, l’expérience forge un peu plus son caractère, mais commence aussi à creuser sa tombe: un véhicule-suicide vient percuter le bus transportant Abraham et beau-nombre de ses collègues allemands vers l’aéroport pour rentrer au pays. S’il survit, il est néanmoins gravement blessé aussi bien physiquement que psychologiquement. Son caractère assez solide et une bonne prise en charge psychologique lui évitent le burn-out et un syndrome de stress post-traumatique. 
 

Il accepte de retourner en Afghanistan dans le cadre du Provincial Reconstruction Team, plus précisément à Fayzabad où l’Allemagne a été désignée comme responsable du secteur. Il doit surtout protéger les officiers et officiels de la Coalition et du régime élu, tout en servant d’officier de liaison entre les forces militaires américaines et allemandes. Un poste relativement tranquille mais malheureusement toujours affecté à Fayzabad. Un nouvel accrochage se produit: lors d’une patrouille de nuit, il est attaqué lui et ses collègues par des insurgés. 3 collègues allemands furent blessés. Suite à ce combat bref mais violent, Abraham fut affecté au QG du 97th basé à Kandahar. L’armée américaine commençait déjà à s’enliser dans un conflit bien trop long. 

 

Alors si la guerre ne pouvait pas être gagnée via l’armée, des moyens plus subversifs et ambigus allaient devoir prendre le relais grâce au USA PATRIOT Act et le Military Commissions Act. Ces deux « acts » démontraient bien que le gouvernement possédaient des moyens bien plus délicats politiquement à mettre en place pour lutter contre tout ce qui pouvait porter une étiquette de terroristes. Guerres de renseignements, opérations secret-défense, CIA, NSA… Il y avait là tous les ingrédients pour conforter les complotistes dans leurs rhétoriques. En somme, les opérations Enduring Freedom et Freedom's Sentinel avaient encore de beaux jours devant elles. 

 

Abraham n’avait qu’une vague idée de ce qui se tramait en coulisse, comme tous les militaires. Personne n’allait lâcher aussi facilement l’Afghanistan à des influences hostiles à la politique américaine. Mais dans le fond, le jeune officier n’était qu’un petit pion sur un échiquier qui le dépassait totalement. De toute manière, on ne demandait pas à un sous-lieutenant de la police militaire de jouer à ce jeu, si ce n’est obéir à celui qui déplace ses pions. La routine poursuivait donc son cours. 

 

Un beau jour de mars 2013, un convoi afghan escorté par des MP sous le commandement de Abraham tomba dans une embuscade talibane. Une nouvelle expérience de combat pour le militaire qui découvrit à ses dépends des Talibans bien coordonnées. Le combat se termina sur un match nul entre les deux partis: les MP et soldats afghans n’eurent aucune perte à déplorer et les Talibans avaient foutu la trouille de sa vie à Abraham. Un partout en somme. 
 

Suite à l’attaque du convoi, les forces militaires afghanes organisèrent une opération de représailles qui coupa l’herbe sous le pied à une opération clandestine de la CIA qui visait à capturer un gradé des forces talibanes. Les forces nationales afghanes remirent l’individu entre les mains de la police militaire américaine et ce fut Abraham qui en reçut la responsabilité. 
 

Le gus fut donc emprisonné au sein de la base où était affecté Abraham dans l’attente d’un nouveau transfert. Mais quelle surprise que de découvrir en pleine nuit un agent de la CIA avec toute son équipe en train d’emmener son prisonnier avec l’approbation directe du supérieur de Abraham ? Bien évidemment ce dernier protesta que cela allait à l’encontre de toutes les procédures et qu’il était insensé qu’un prisonnier qui au final dépendait non pas des Etats-Unis mais de l’armée nationale afghane se fasse emmener sans autorisation. Sans grande surprise, le supérieur dégagea toutes les objections de Abraham d’un simple revers de la main et invita ce dernier à aller voir ailleurs s’il y était. 

 

Le jeune officier ne se laissa pas démonter et tenta de court-circuiter son supérieur en avertissant son responsable de bataillon. Mal lui en prit: un retour de flamme terrible s’abattit sur lui et il frôla de peu le blâme. Pire encore, en guise de punition on le détacha de son commandement pour l’affecter auprès de la cellule afghane de la CIA. Mauvaise blague ou tentative de lui faire prendre conscience de la réalité des choses, le débat est là. 

 

Le rôle de Abraham changea alors: de chef de peloton de PM il devint chargé de liaison entre la PM et la cellule de la CIA. Bien sûr, cette annonce fut plus qu’une douche froide pour le militaire et il ne doutait pas un seul instant qu’il s’agissait de représailles pour sa tentative de faire respecter la procédure. 

Il se retrouva donc intégré à une équipe de la CIA dont sa présence n’était guère la bienvenue. Ses premières missions bousculèrent immédiatement ses habitudes: il troqua l’uniforme pour une tenue plus locale et accompagna les divers agents dans des missions de renseignement dont les méthodes variées: échanges avec la population locale, petit espionnage, reconnaissance de pistes et de caches… inutile de préciser que tout ce qu’il avait appris comme officier de police militaire ne lui fut pas d’une grande utilité. Bien sûr, il n’était stipulé nul part sur son affectation qu’il serait chargé de ce genre de tâche. Mais la CIA n’a pas grand chose à faire d’un poid mort: il se devait d’être utile s’il voulait pas se faire évincer définitivement de l’armée. 

 

Qu’il veuille l’admettre ou non, une certaine forme d’amitié se dressa entre le responsable de cellule et Abraham. Ce dernier s’assura de lui montrer que son affectation ici n’avait pour autre but que de lui montrer le véritable rôle de la CIA en Afghanistan: renseigner, transmettre, guider… Dans un premier temps.

Le courant passait bien entre les deux au point que le responsable de la cellule fit en sorte de faire perdurer l’affectation d’Abraham au sein de sa cellule. Une année passa donc.

 

La cellule adopta alors un rôle plus tactique en alternant un rôle de commandement et de renseignement pour ces forces agissant dans l’ombre. 

 

Cependant, un informateur local de la CIA, pourtant réputé fiable jusque-là, conduisit une escouade de forces spéciales droit dans un piège. Le groupe perdit un de ses hommes et une véritable montée en tension apparue entre la cellule et le groupe de militaires. La CIA paya les pots cassés en traquant son informateur véreux et parvint à le capturer.
C’est à ce moment qu’Abraham eut à faire un choix qui déciderait bien des choses tant pour sa carrière que pour son éthique: officiellement, Abraham poursuivait son rôle de chargée de liaison entre la police militaire et la CIA. Il conservait donc toutes les prérogatives d’un officier. C’est donc avec cette qualité de policier militaire qu’il assista à l’interrogatoire de l’informateur véreux par les agents de la CIA. Mais quelque chose lui mis la puce à l’oreille dès le départ: tout interrogatoire doit être conduit au sein d’une structure officielle de l’armée ou de la CIA. Et à moins qu’une ancienne prison afghane, lieu où se déroulait l’interrogatoire, soit une structure officielle américaine, tout ceci n’avait rien d’officiel et encore moins de légal. Abraham comprit rapidement que l’individu allait subir un interrogatoire dans un black site de la CIA. C’est-à-dire une prison clandestine dont la légalité était tout à fait floue. Abraham ne put qu’assister à la séance de torture: le Military Commission Act permettait en tout point ce qui se passait sous ses yeux.

C’est donc dans une résignation qui pouvait largement se confondre avec une approbation que l’officier ferma les yeux sur ce qui s’était passé dans cette prison délabrée, tiraillé entre son sens du devoir comme policier militaire et frère d’arme des forces spéciales qui venait de perdre un homme à cause de l’enflure qu’il avait sous ses yeux. Mais les faits étaient là: il avait participé à la torture d’un homme. Ce qu’il venait de faire était en tout point comparable à ce qu’il s’était passé lors du scandale d'Abou Ghraib. 

 

Cet épisode marqua une rupture nette dans la vision des choses de Abraham. Il demanda sa réaffectation mais cette dernière fut refusée pour la simple et bonne raison que sa hiérarchie craignait qu’il se mette à parler de cette mésaventure. On lui donna le grade de lieutenant histoire de mieux faire passer la pilule. Il resta donc malgré lui au service de la cellule de la CIA jusqu’en 2014 jusqu’à son démantèlement officiel et officieux par l’administration américaine qui voulait commencer à mettre les pieds hors de la tourbière afghane. 
 

Abraham se retrouva pendant moins d’un mois sans véritable affectation: sa hiérarchie hésitait à lui reconfier le commandement d’une unité de policiers militaires suite à son expérience auprès de la CIA. On lui proposa une réaffectation bancale au sein de l'État-Major de son bataillon d’origine, chose qu’il refusa. Il fut alors approché par son ancien chef de cellule qui lui proposa une place au sein du Defense Clandestine Service. Une sacrée promotion s’il en est mais qui se plaçait dans la continuité de cette descente aux Enfers à laquelle Abraham faisait face. Nul doute qu’il s’agissait d’un marché de dupes: c’était soit cette promotion, soit le placard dès le début de carrière. Le militaire ne pouvait même pas poser sa démission dans la balance: son contrat d’engagement le liait à l’armée pendant une dizaine d’années. 

 

Il accepta donc. S’ouvrit alors à lui un monde dont les premières expériences avec ce dernier n'étaient pas ce que l’on pouvait considérer comme le plus stimulant à emprunter cette voie.  Une formation d’un an lui fut dispensée et une fois certifié officier du DCS, il fut affecté sans grande surprise à la section de liaison entre la CIA mais également le Joint Special Operations Command. Son boulot était à la fois ce qu’il y avait de plus simple et de plus compliqué: permettre la coordination et l’exécution d’opérations secrètes et clandestines. Grosso modo, il collectait les informations du terrain qu’il par la suite vérifiait, traitait et retransmettait puis montait l’opération s’il en recevait l’approbation. Un boulot sale dans un rouage répugnant qui permettait au final aux têtes pensantes d’approuver ou refuser des opérations secrètes ou clandestines tout en se dédouanant si elles échouaient. Et le pire dans tout ça ? L’impossibilité de parler de son boulot à qui que ce soit. Allez expliquer ça à votre famille qui se demandait où vous étiez passé en permanence.

 

Il fallait bien évidemment un (nouveau) point de rupture au sein de son parcours. 

 

La coopération entre les services de renseignement était en quelque sorte un mythe au sein de l’administration américaine: ils avaient tous entendu parler du concept mais cela restait tout au mieux une blague de couloir tant ils tenaient à conserver leurs secrets pour maintenir leurs prérogatives et s’assurer de voir leur budget reconduit pour la prochaine année fiscale. 

Mais lorsque deux dossiers se rejoignent, il est dans leur intérêt de converger vers une coopération rapide et efficace afin de résoudre ce problème commun. Ainsi, la NSA et le DCS se trouvèrent un ennemi commun qu’était le Réseau. Abraham fut chargé de représenter le DCS dans le dossier. 

 

Enfin, les deux services ignoraient parfaitement la véritable nature, les objectifs ou bien même le nom de cet ensemble nébuleux et décentralisé. Le réseau parvenait d’une manière ou d’une autre à échapper en permanence aux services de renseignement. 

Bien sûr, cette traque sans relâche attira l’attention de l’Organisation par le simple fait que le DCS ou la NSA s’aventuraient sur un terrain qui allait échapper à leur compréhension ; ce qui risquait de mettre en danger tôt ou tard les opération de l’Organisation et ses agents. Alors elle fit jouer ses relations pour atteindre Abraham et le mettre hors course tout en sabotant l’enquête pour faire définitivement fermer le dossier. Bien sûr, le DCS contre-attaqua en portant son attention sur l’Organisation. 

Il devint rapidement clair qu’une guerre, qu’elle soit froide ou ouverte, entre ces deux acteurs nuiraient bien plus qu’elle ne leur apporterait. Une paix blanche fut déclarée officieusement entre les deux organismes et pour faire preuve de bonne foi, Abraham Crown fut proposée comme officier de liaison.

 

La coopération entre l’Organisation et le DCS n’avait rien d’officiel: il s’agissait plutôt d’un arrangement et d’un échange de procédés: l’Organisation continuait à faire ce qu’elle avait à faire tout en fournissant des informations utiles au DCS et inversement puis, de fil en aiguille, les deux organismes s’échangèrent également des ressources afin que chacun puissent poursuivre sa mission en couvrant mutuellement leurs traces. 

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