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PHILEMON ROSSETTE

Prénom/ Nom : Philémon Rossette
Poste: Médecin légiste et Opérateur

Âge : 42 ans
Nationalité: Américano-Française

Situation: Eveillé

Faction: L'Organisation
Taille: 173cm

Poids: 76kg

Couleur de peau: Mât

Couleur des yeux: Bruns

Couleur des cheveux: Grisonnants


 

 

 

 

 

Détails Particuliers:
Philémon ne se sépare jamais du vieux Fédora hérité de son arrière-grand-père – même lors des « découpes », sa boîte d’allumettes et ses cigarillos qui écœurent toutes les narines rencontrées. D’apparence un peu plus âgé que ce dont son passeport informe, il porte toujours une moustache impeccablement taillée.

Pouvoirs:
 

Allaité aux mythes et légendes que lui contaient ses aïeux, ce vieil ours considère la Louisiane comme « sa » terre, et ses habitants sa famille, qu’ils soient morts ou vivants. D’abord intronisés aux arts vaudous par sa grand-mère Denise, c’est à la suite d’étude de médecine et d’une thèse en « Thanatologie appliquée à la sociologie du deuil » que l’Organisation prit contact avec lui. Du fait de son passif, c’est sans surprise qu’il montra un talent inné pour la nécromancie, pratique à laquelle il excelle désormais sur le terrain comme au bloc, avec pour seule devise : « Soigner le corps froid comme frais, c’est offrir le gîte aux égarés. » Communications, levées, contacts, autopsies et conseils en vins et cépages font partis de ses attributions.
 

Choses que les autres peuvent savoir: ( Médias, renommée, ragots... )

Si on ne peut pas parler de notoriété au sens médiatique du terme, Philémon pourrait toquer à chacune des portes de Shreveport – selon ses dires – et être invité à dîner, mariages, soirées. Ayant fourni gratuitement des soins peu après son retour au pays, il peut aisément s’informer auprès des riverains et passer outre la suspicion galopante qui cimente les communautés des différents quartiers.

 

Ce qu'inspire votre personnage aux autres quand ils le voient:
 

Aux frusques d’allures vieillottes et aux goûts que certains qualifient d’un autre temps, Philémon s’offre le luxe d’être bourru et peu avenant. Pour qui n’est pas dupe, l’homme un interlocuteur précis et soucieux du détail avec un don pour s’intéresser et prendre soin de celles et ceux qui n’ont pas fui lors des premiers échanges. Loyal à l’excès, il aime avec celles et ceux qui l’ont apprivoisés se lancer dans de longues conversations philosophiques rythmées avec respect et écoute, toujours accompagnés de crus à la qualité certaine. Pour qui ne le connaît pas, il passe pour un stakhanoviste obsessionnel plus proche des morts que des vivants.
 

Histoire:

Originaire de Crowley, Philémon a toujours plus ou moins marché en compagnie des « morts ». Fêtes en l’honneur des ancêtres, rituels de célébration des vivants, hommages rendus aux défunts, peu de jours passés sans que soit évoquée telle ou telle figure du panthéon familial. Phénomène sans doute le plus marquant de sa jeunesse, ces différentes fêtes lui sont toujours apparues joyeuses, la tristesse n’était jamais que la manifestation fugace d’un respect forgé par les actes des trépassés lors de leur passage sur terre… avant de retrouver dessous.
 

    Devenu adolescent, il éprouvait une fascination sans mesure à l’encontre des rituels enseignés dans les grandes familles louisianaises desquelles sa famille et lui-même descendaient, et qui le guidaient lors de ses pérégrinations intellectuelles et rituelles. Conscients que se manifestait la héritage qu’ils ne souhaitaient par voir perdurer, ses parents, Célestin et Mariette, décidèrent de quitter Crowley en quête d’un peu plus de « normalité » pour leur progéniture, quand bien même l’intronisation s’était déjà faite à leur insu.
 

    Denise Labarre-Rossette était l’une des dernières pratiquantes supposée des « arts du linceul » – comme Philémon aime à le raconter après quelques verres, et malgré ses quatre-vingt sept ans bien installés, elle restait une dame vive et pétrie d’un savoir que peu encore partageaient. Très – trop sans doute pour les parents – impliquée dans la vie de Philémon, c’est par son intermédiaire que  put s’instruire au bassin d’une connaissance familiale antédiluvienne ce dernier : rituels, rites, histoires et tragédies familiales, luttes de pouvoir endo et exogènes, développement de l’Art, héritages fonciers et occultes, recettes traditionnelles et décoctions aux usages aussi bien commerciaux qu’intimes – selon la grand-mère, tout dépendait du destinataire. Véritable puits d’histoires inextinguible, c’est auprès d’elle que s’abreuvait le plus fréquemment Philémon… et fort de ce savoir, la fin du temps physique n’aurait su mettre un terme à leurs échanges chaleureux et ô combien instructif pour le jeune homme.
 

    A l’aube de sa vie d’adulte, il comprit que cela ne lui suffisait plus. Non pas qu’il se soit désintéressé du sujet, bien au contraire, mais il s’agissait désormais de perpétuer cet héritage en lui insufflant tout ce que « l’occulte moderne » avait à offrir. Lorsqu’il annonça à père et mère qu’il souhaitait partir en France afin de poursuivre des études en Médecine, ces derniers crurent qu’enfin le leg mystique de la famille s’était éteint avec Denise une bonne fois pour toute… s’était bien sûr sans compter sur l’indéfectible soutien que lui offrirait cette dernière tout au long de son parcours universitaire, partageant l’émerveillement de ce dernier depuis la tombe quant à l’évolution spectaculaire de l’art familial au contact de la science.
 

    Diplômé d’un doctorat à l’âge de trente-trois ans, il revint au pays et s’installa à Shreveport où il commença à opérer en tant que légiste, thanatopracteur à mi-temps, et médecin de quartier sur son temps libre, au service des vivants bien sûr, mais aussi des défunts.
 

    Témoin de phénomènes toujours plus réguliers et… graphiques, il apprenait auprès de sa grand-mère et ceux dont il réparait les corps inutilement endommagés que cette ville souffrait d’une agitation toute particulière et que l’attention qui le caractérisait ne devrait que croitre avec le temps. Les voyageurs l’informaient également de la présence d’autres praticiens qui œuvraient discrètement à l’apaisement des névroses de la ville et des manifestations occultes qui la secouait.
 

    Lorsqu’il fut finalement contacté par une certaine « Organisation », il avait d’ores-et-déjà été plus ou moins briefé sur les tenants et aboutissants d’une telle allégeance. Pour condition de son ralliement, il ne posa qu’une question, un sourire complice aux lèvres : « Ma famille est la bienvenue j’imagine ? »

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